L’importance d’avoir accès à un espace extérieur et de consommer plus localement ont fait l’objet de réelles prises de conscience pendant les différents confinements. Malheureusement, tout le monde n’a pas de jardin ou ne possède pas la place pour créer un espace dédiée à la culture de fruits et légumes. Ces personnes peuvent toutefois avoir recours aux jardins partagés en ville !
Qu’est-ce qu’un jardin partagé ?
Le jardin partagé est un lieu où l’on cultive, en commun ou dans un espace commun, son potager. Selon sa taille, il peut servir à produire de la nourriture ou tout simplement recréer du lien entre la nature et les hommes qui n’ont pas souvent accès à un espace de culture. Il peut également accueillir des animations éducatives ou culturelles. Le partage, la collaboration et la reconnexion à la nature sont les valeurs clefs qui encadrent ce concept.
Le fonctionnement d’un jardin partagé
L’organisation du jardin partagé :
Très souvent, les jardins partagés sont gérés par une association qui met à disposition le jardin. Les personnes peuvent s’inscrivent en tant qu’utilisateurs du jardin. Souvent, ces derniers résident dans le quartier où le jardin est implanté. Parfois, il se peut que le jardin soit en libre accès (sans inscription au préalable). Les activités principales du jardin partagé sont les suivantes:
- – La production de légumes, de fruits, de plantes aromatiques ou médicinales, et de fleurs. Normalement, les récoltes sont partagées entre les différents contributeurs ;
- – Des événements : des fêtes de quartier, des pique-niques, des ateliers ou encore des mini-conférences.
Les types de jardins partagés :
Il existe deux formes de jardins collectifs :
- – Les parcelles uniques et misent à disposition de tous les membres du jardin. Dans ce type de jardin, les décisions sont prises collectivement et chacun apporte sa pierre au projet selon ses moyens.
- – Les parcelles individuelles au sein d’un espace partagé. Celles-ci sont gérées de manière individuelle. Chacun possède sa parcelle, y fait pousser ses propres fruits, légumes ou aromatiques et l’exploite à sa manière. Très souvent, une charte est mise en place pour expliciter les règles de bonnes conduites à suivre.
Trouver un jardin partagé :
Les friches, les toitures, pieds ou cours intérieures d’immeubles (privés comme publics) sont les endroits les plus courants pour l’installation de ce type de jardin. Le jardin commun se trouve le plus souvent en ville pour permettre aux urbains d’avoir un accès rapide et simple aux lieux de culture.
Si vous êtes à la recherche d’un jardin partagé, renseignez-vous donc en priorité dans votre quartier s’il en existe déjà un. La proximité du jardin partagé par rapport à votre lieu de résidence est un plus, si vous souhaitez-vous y rendre plusieurs fois par semaine.
Comme de plus en plus de jardins partagés voient le jour, de nombreux sites web proposent des cartographies des jardins partagés. En voici quelques uns :
- – Cartographie de Toulouse
- – Cartographie d’Ile de France
- – Cartographie de la Bretagne
- – Cartographie de Strasbourg
Si aucun jardin partagé n’existe près de chez vous, que vous voulez voir ce rêve devenir réalité et que vous connaissez plusieurs personnes que ce projet pourrait intéresser, vous pouvez vous rapprocher de Agrove pour leur communiquer qu’il existe un espace inoccupé près de chez vous et que vous aimeriez voir naitre un jardin collectif. Pour cela, il vous suffit de remplir un formulaire et d’indiquez ce lieu.
Les avantages d’un jardin partagé
Des liens sociaux qui se créent :
Grâce au jardin partagé, les habitants d’un même quartier peuvent recréent des liens sociaux qui n’existent que très peu de nos jours. Il permet en effet de faire des rencontres, d’apprendre à connaitre des personnes qui vivent dans le même milieu que vous tout en étant dans un cadre où le travail et le quotidien est mis entre parenthèse. La mixité sociale est souvent très présente au sein des jardins partagés. En effet, des personnes de tout âges, conditions et origines s’y retrouvent et partagent des instants qui n’auraient pas eu lieu sans le jardin. Au delà des moments d’entretien du potager, des moments dédiés à des animations (tels que des repas, des concerts ou autres événements culturels) rendent la création de liens sociaux encore plus intense.
Des échanges interpersonnels qui enrichissent le potager :
Grâce à la mixité des personnes qui participent à l’entretien du jardin, les savoirs sur son entretien sont souvent très riches. Le fait de partager un jardin rend la transmission des savoirs beaucoup plus facile et fréquente par rapport à celle entre jardiniers qui cultivent leur jardin de façon individuelle. Les jardiniers ne sont plus isolés et peuvent échanger entre eux leurs astuces, expériences et connaissances personnelles.
Des pratiques qui respectent l’environnement :
De plus, les jardiniers de ce type d’espace ont souvent recours à des pratiques respectueuses des écosystèmes. En effet, l’accent est fréquemment mis sur l’écologie. Le paillage, le compostage, la rotation des cultures, l’association des cultures complémentaires ou encore les alternatives aux pesticides chimiques sont des pratiques très courantes.
Les limites du jardin partagés
Le manque d’assiduité des membres:
Le problème fréquent qui survient dans un jardin partagé est la mauvaise répartition des tâches entre les membres. En effet, certains vont consacrer énormément de temps à la culture du jardin quand d’autre accordera quelques minutes tous les mois et seront les premiers à demander les récoltes.
De plus, les départs en vacances peuvent être sources d’un mauvais entretien du jardin car les membres s’absentent et personne ne s’occupe des espèces cultivées, les laissant ainsi à l’abandon.
Parfois un référent du potager est là pour éviter ses problèmes mais ce n’est pas toujours le cas en fonction du jardin partagé. De plus, les référents sont souvent affiliés à plusieurs jardins partagés, ce qui diminue considérablement leurs disponibilités.
La collaboration difficile :
Comme chaque jardinier à ses propres façons de faire, il est parfois difficile de collaborer au sein d’un jardin partagé. En effet, quand l’un aura une pratique spécifique pour faire pousser les tomates et qu’un autre membre croit détenir l’astuce miracle il se peut que des conflits se créent.
Le manque de connaissance :
Enfin, les membres du jardin sont souvent de très bonne volonté et ont envie d’apprendre mais il se peut parfois que les plantes ne poussent pas, que les gestes de jardinage soient mal réalisés à cause d’un manque de connaissances sur les espèces cultivées. Beaucoup de personnes d’ailleurs aimeraient avoir un potager mais estiment ne pas avoir « la main verte ».
Le potager partagé 2.0
Si le jardin partagé vous intéresse mais que vous et votre entourage n’avez pas vraiment la main verte ou que la collaboration vous semble compliqué, installez un jardin partagé Agrove et bénéficiez d’un accompagnement personnalisé en fonction des plantes cultivées et de votre climat ! L’application mobile vous indiquera pas à pas les missions à effectuer en fonction de vos espèces et vous guidera sur les gestes à réaliser à travers des tutoriels vidéo. Plus de chance de se tromper et plus de raison de ne pas cultiver ! Grâce à Agrove, reconnectez-vous à la nature en toute simplicité.